Je ne suis plus capable d’endurer des douleurs aussi intenses.
S’il vous plaît, aidez-moi!
« J’en ai assez d’avoir mal, de souffrir de douleurs diffuses ou de sensations de brûlure de la tête aux pieds, de fatigue profonde et de troubles du sommeil.
Je ne bouge presque plus et je souffre constamment.
J’ai tout essayé pour m’en sortir : les exercices pour ne pas augmenter ma rigidité, la natation, la marche et le gym, mais rien ne fait effet.
Mon médecin m’a prescrit des médicaments qui m’ont soulagé au début, et maintenant les douleurs sont revenues.
Je ne veux plus — ne peux plus — sortir, car j’arrive difficilement à marcher. J’en ai assez.
J’ai tout essayé.
Pouvez-vous m’aider? »
Voici le genre de discours que tiennent mes clients lorsqu’ils se présentent à mon bureau.
Cela fait parfois 5 ans, 10 ans ou même plus de 20 ans que ces personnes souffrent de fibromyalgie, sans réel soulagement.
Ils sont au bord de la dépression et, parfois, ont même déjà un diagnostic de dépression, car la fibromyalgie est une maladie très douloureuse, difficile à traiter, offrant peu de répit à la personne atteinte.
Qui risque souffrir de fibromyalgie un jour?
De 2 à 5 % de la population est atteinte de la fibromyalgie, dont principalement les femmes entre 30 et 50 ans, dans une proportion de 4 femmes pour 1 homme.
Quelle en est la cause?
Les causes sont encore inconnues. On sait que la réponse à la douleur est augmentée par une sensibilisation du système nerveux. On ne sait toutefois pas si cette sensibilisation est la cause ou la conséquence de la maladie.
Les éléments déclencheurs de la maladie
Plusieurs facteurs sont souvent relevés : un choc émotionnel violent, un traumatisme important, une maladie virale, des troubles du sommeil ou de la dépression.
La fibromyalgie a été longtemps méconnue. Son existence est encore réfutée par de nombreux médecins qui ne voient en l’association des différents symptômes qu’une expression du large éventail des maladies psychosomatiques (troubles causés par des facteurs psychologiques et non physiques).
Comment diagnostique-t-on la fibromyalgie?
Depuis 1992, la maladie est reconnue par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) comme une maladie rhumatismale (rhumatisme non spécifié).
Selon les associations de la fibromyalgie, les critères diagnostics sont cliniques et se limitent, à l’heure actuelle, à ceux établis en 1990 par le Collège Américain de Rhumatologie (ACR). Ces derniers basent le diagnostic sur un tableau de la douleur chronique diffuse et une sensibilité à la palpation d’au moins 11 des 18 points préalablement définis.
La douleur est dite « chronique » si elle dure au moins 3 mois. Le diagnostic est fait seulement après avoir vérifié à l’aide de tests si les symptômes ne cachent pas une autre maladie ou infection.
Il existe sur le corps des points précis associés à la fibromyalgie. Pour diagnostiquer la maladie, le médecin doit procéder à un examen par le toucher.
Les points sensibles à la pression sont situés :
Sous l’occiput
- Dans le bas des cervicales
- Sur les trapèzes
- Au niveau de l’omoplate
- Aux deuxièmes côtes (à l’insertion de la côte sur le sternum)
- Aux épicondyles (coudes)
- Aux fessiers
- Aux grands trochanters (fémurs)
- Aux genoux
Parfois, les gens qui souffrent de fibromyalgie ne remarquent l’extrême sensibilité de ces points qu’au moment où un médecin y applique une pression (voir figure ci-contre).
Ces critères de diagnostic de la fibromyalgie sont très critiqués, car trop ils sont trop limités et réducteurs. De nombreux symptômes, fréquents dans cette maladie, ne sont pas pris en compte. C’est le cas :
- Des maux de tête (céphalées)
- De la fatigue au moindre effort
- Des sensations de fourmis dans le corps
- De l’intolérance extrême au froid aux extrémités
Les douleurs gynécologiques sont également mises de côté ainsi que l’intolérance aux pressions sur toutes les masses musculaires, l’intolérance aux sièges durs, l’hypersensibilité des pieds et la station debout très pénible. De plus, l’évaluation des différents symptômes utilise des échelles de mesure souvent inappropriées pour la fibromyalgie puisqu’elles sont développées pour d’autres maladies.
Dans la souffrance et la douleur, l’hypnose est votre alliée
L’hypnose a fait ses preuves depuis longtemps dans le soulagement de douleurs chroniques. On l’employait déjà pour les soldats sur les champs de combat avant la découverte de la morphine.
Certains médecins l’utilisent encore aujourd’hui.
L’hypnose et la prise en charge de la douleur
Avec l’hypnose, vous apprendrez que vous pouvez agir sur votre douleur chronique. Vous pourrez développer un sentiment de contrôle sur votre maladie. Votre sentiment de puissance et de calme grandira au fur et à mesure des rencontres en hypnose.
Vous pourrez entrevoir et réaménager votre vie en diminuant la place que prend cette douleur pour laisser entrer en vous de plus en plus de sensations positives et agréables. Vous dormirez mieux. Votre stress sera diminué.
Ce ne sont que quelques exemples de ce que peut vous offrir l’hypnose pour vous soulager des symptômes de la fibromyalgie.
Références :
Association de fibromyalgie de Laval. http://www.fibromyalgielaval.org/la-fibromaylgie–p879.html
Association de fibromyalgie des Laurentides. http://www.fibromyalgie-des-laurentides.ca/
Association de fibromyalgie de Montréal. http://www.afim.qc.ca/le-syndrome-p1719.html
Encyclopédie Orphanet Grand Public. La fibromyalgie. www.orpha.net/data/patho/Pub/fr/Fribromyalgie-FRfrPub10465v01.pdf
Martel, Jacques. Le grand dictionnaire des malaises et des maladies. [s.l.] : Les Éditions ATMA Internationales.